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DES MOTS SANS RIMES NI RAISON.
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DES MOTS SANS RIMES NI RAISON.

VIP-Blog de maurina
nathalie.elkine@sfr.fr

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  • Créé le : 21/09/2011 19:05
    Modifié : 21/05/2013 11:34

    Fille (71 ans)
    Origine : FRANCE
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    TROIS PETITS TOURS ET PUIS S'EN VONT

    16/11/2011 15:45

    TROIS PETITS TOURS ET PUIS S'EN VONT


     

     

    Enfant, je pensais qu’il n’y avait pas plus grand bonheur au monde que de grandir au sein d’une famille comme la mienne. J’étais persuadée d'avoir les meilleurs parents que l’on puisse espérer, et je leur étais reconnaissante pour la vie qu’ils m’avaient donnée. J’aimais de tout mon cœur ma grande sœur, et mes deux petits frères, et lorsque le dernier-né nous quitta, ce fut le premier grand vide de mon existence. J’avais à ce moment entre cinq, et six ans, et n’entendais rien aux mystères de la mort. Et puis, maman m’avait expliqué où il se trouvait, et pourquoi il s’y trouvait. Je dois avouer que je ne compris pas pourquoi il avait préféré le ciel à la terre alors que nous l’aimions tant, et que son absence était pour mes parents une douleur insurmontable. Je l’avais accompagné durant ses derniers jours avec l’innocence dont les enfants de mon âge bénéficient. Comment aurais-je pu me douter qu’il nous jouerait un tour pareil ! Pendant environ quatre ans après qu’il nous eut quittés, nous continuâmes cahin-caha notre route, la vie continuait, et notre petit prince si tôt parti veillait sur nous. Ma sœur aînée allait sur ses treize ans, un âge où l’enfant se transforme peu à peu en adolescent, puis en grande personne. Son corps prenait des allures de dame avec des ambitions qui allaient de paires. L’étroitesse de notre foyer, une vie dont on ne savait jamais ce que demain serait sans parler de ses responsabilités familiales lui était devenue insupportable. Après plusieurs mois de tractations secrètes avec notre père, elle réussit à le convaincre qu’elle n’avait plus sa place au sein d’une famille comme la nôtre. Elle devait songer à son avenir professionnel, et rien de ce qu’elle envisageait n’avait de chance d’aboutir sans un changement radical de vie. Et ce qu’elle attendait de lui était en un mot qu’il lui trouva un nouveau foyer dans lequel elle pourrait s’épanouir, se réaliser. Elle allait sur ses quinze ans, avait terminé sa scolarité, et savait déjà dans quelle branche professionnelle elle voulait évoluer. La coiffure ! À bout d’arguments pour la convaincre de faire part de ses projets à notre mère, notre père finit par oublier le serment de partage, et confiance qui le liait à sa femme. À son insu, il s’arrangea avec des cousins par alliance qui avaient une bonne situation, et qui vivaient dans un pavillon à Eaubonne. C’était faire un double affront à notre mère qui détestait royalement la femme de ce dernier. Un matin de juillet mille neuf cent cinquante, ma sœur franchie pour la dernière fois le seuil de notre foyer accompagné de notre père. Je ne sais pas ce que notre père avait prétexté pour sortir avec elle, mais ce fut sans aucun doute suffisamment plausible pour ne pas inquiéter notre mère. Une fois la porte refermée derrière eux, notre mère nous prépara mon petit frère, et moi pour nous amener à la garderie scolaire. Ce n’est qu’à notre retour que nous apprîmes que notre famille se retrouvait réduite à l’état congru de trois personnes. Notre mère, ulcérer par la conduite de son mari l’avait, sans tambour, ni trompette, congédiée !

     

     

    Moralité : Il suffit parfois d’un seul mauvais fruit pour contaminer tout un arbre.

     






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