La mort, l’incontournable thème que nous redoutons tant hormis quelques rares esprits en passe de connaître l’Éveil. Nous évoluons selon le degré des connaissances acquissent au cours de nos voyages entre terre, et ciel. Dès notre premier séjour terrestre on nous apprend à craindre la mort dont nous avons oublié qu’elle n’est rien d’autre que le pendant de la vie. Nous la redoutons parce que conçu comme un irréparable déchirement alors qu’elle n’est qu’une pause dans notre long parcours. Je sais, je parle de la mort comme si j'étais à l'abri de toutes émotivités, mais que l'on se rassure. J'ai beau savoir que seul le corps est périssable, je n'en suis pas moins à l'abri des émotions, et de la douleur causée par le départ d'un être cher. Sachez cependant que derrière mes larmes je me réjouirais en pensant que son âme repose momentanément au cœur de son étoile. Nous sommes tous, en quête de connaissances par le fait même qu’avant d’être hommes nous sommes esprits. Si le corps physique a besoin de nourriture terrestre, le corps astral lui se nourrit d’apports spirituels. Quelle meilleure école pouvons-nous trouver où concilier ces deux parties de notre être que celle de la vie ? C’est en haut que nous naissons, et en bas que nous apprenons, et que nous grandissons. Alors, sans cesse, nous reprenons notre bâton de pèlerin, et repartons vers de nouveaux mirages pour gagner l’éternité, cette oasis de paix. Une oasis où les étoiles sont aussi nombreuses que les grains de sable du grand sablier céleste qui ne cesse pour chacun d'entre nous de se déverser. Nous allons, et venons dans la joie de la naissance, et la douleur du deuil. Rien ne peut arrêter le cycle universel de la vie qui ne saurait être sans la mort.
Quand mon heure sera venue, j'aimerais que nul ne versât de larmes, mais qu'au contraire l'on célébrât mon départ provisoire comme une délivrance de tant de souffrances endurées, de tant de blessures non cicatrisées. Je voudrais qu'on laissât ma pauvre âme s'élever librement vers son étoile en sachant que je reviendrais reprendre ma quête de vérité là où je l'aurai quitté !