Nous nous sommes aimés à la folie, passionnément
Nous nous sommes aimé juste le temps…
Le temps des cerises, et celui des amours
Je t'aime un peu, beaucoup, toujours.
C'était le début de notre romance,
C'était, t'en souviens-tu, au moment des vacances.
Les dernières que nous passerions
En partageant le même frisson
Avant que sonne l’heure des aux revoir,
Et que s’installe une éternité avant de nous revoir.
Mais tu avais le monde à explorer,
Tandis que moi seulement mes yeux pour pleurer.
Tu avais de la peine pour moi, mais pas les mots
Pour me rassurer, pour me murmurer à bientôt
Je reviendrais, ce n’est qu’une pause dans notre amour
Sois courageuse, je serais vite de retour.
Ta soif de découvertes faisait loi,
Et te permettait d’exister sans moi.
Je fus prise de désespérance
Jusqu'à ton retour en terre de France.
Nous avons retrouvé notre passé
Là où nous l'avions laissé !
Nos lendemains étaient remplis de promesses
C'était le temps de la tendresse !
Nous avions tant encore de bonheur à partager,
À innover, à échanger !
Nous ne vivions que dans l’instant présents,
Dans la vulnérabilité du moment déjà absent !
Puis vint le moment de dénouer nos bras enlacés,
Le moment encore présent, mais déjà passé !
Nous n'avions pas vu arriver la bourrasque de vent
Que déjà elle nous séparait brutalement !
Ta soif de connaissances n’était pas assouvie
Et n’écoutant que ton humeur vagabonde tu es reparti.
Ton bâton de pèlerin en main pour arpenter les chemins de la vie.
J’ai survécu à la solitude, au désespoir à la folie.
Mon amour pour toi me portait à refuser l'oubli.
J'ai connu d'autres bras, mais aucun d'eux ne m'a apporté
La douceur et la force que tant de fois avec toi j'ai trouvée.
Où es-tu mon amour du bout du monde, du temps passé ?
Mon amour d'hier aussi fou qu'insensé.
Je crie ton nom à tous les vents, et sur les ailes du temps présent,
Du temps passé encore à venir, et déjà absent.
Il est mon seul credo, mon unique espoir
De ne pas quitter ce monde sans te revoir.